Zlatan Ibrahimovic : le meilleur joueur moyen du monde
Grand parmi les petits, petit chez les grands. C’est tout le paradoxe de Zlatan Ibrahimovic, qui a annoncé aujourd’hui la fin de son aventure parisienne. Le géant suédois aura fait exploser tous les records en Ligue 1, mais aura également montré ses limites lors des grands rendez-vous européens. Un paradoxe à l’image de sa carrière.
«Il a une bonne technique pour un mauvais joueur et une mauvaise technique pour un bon joueur». C’est ainsi que feu Johann Cruyff décrivait Zlatan Ibrahimovic. Et c’est dans ce perpétuel entre-deux qu’il faut classer le futur ex-joueur du Paris Saint-Germain.
Capables de gestes de grande classe face à Reims, Cessena ou Levante, le géant suédois restait bien (trop) souvent de marbre face aux défenses plus huppées croisées au hasard des rencontres de Ligue des Champions. Incapable d’être décisif dans les grands moments, Zlatan aura surtout été un joueur de championnat, brillant dans les matchs sans enjeu.
Pour autant, l’attaquant de 34 ans laissera une empreinte indélébile au PSG, et peut-être même dans le championnat de France. Quatre titres en quatre ans, trois fois meilleur buteur et meilleur joueur. Il symbolise surtout à lui seul les ambitions nouvelles du Paris mode Qatar.
Une grande gueule et une vitrine qui manquera aux parisiens l’an prochain… mais dont le départ pourrait être un mal pour un bien en vue de dépasser enfin le stade des quarts de finale de la Ligue des Champions. Le peu d’empressement de Laurent Blanc et du staff parisien à prolonger son contrat démontre s’il en était besoin le paradoxe Ibrahimovic… et qu’il était temps de tourner la page.