Alterte contre la chaleur excessive au Mondial 2026

Une nouvelle étude sonne l’alarme sur les risques sanitaires liés aux températures caniculaires qui pourraient sévir lors de la compétition prévue sur le continent américain.

La Coupe du monde 2026 serait en proie à la menace de la température selon l’Université Queen’s de Belfast (QUB) en Irlande du Nord. C’est ce que suggère ce centre réputé à l’échelle mondiale pour ses travaux de recherche, dans une étude dévoilée fin janvier.

Il indique que 14 des 16 stades sélectionnés pour accueillir cette compétition phare de la Fifa sont susceptibles d’atteindre des niveaux de chaleur potentiellement dangereux selon les experts, à la fois pour les athlètes et pour le public.

Cela fait référence au seuil critique de 28°C WBGT (Wet Bulb Globe Temperature), défini comme l’indice de mesure du stress thermique sur le corps humain en cas d’exposition au soleil direct lors d’activités en plein air, qui pourrait concerner jusqu’à neuf sites la moitié du temps.

Plus alarmant encore, quatre enceintes risquent d’atteindre le niveau « plus dangereux » de 32°C WBGT. Entre 28°C et 32°C, la FIFPRO, le syndicat mondial des footballeurs professionnels, recommande purement et simplement le report des entraînements et des matchs.

Pour un réaménagement du calendrier

« Après avoir analysé 20 ans de données, notre modélisation montre que des températures élevées sont extrêmement probables, et celles-ci auront un impact majeur sur les joueurs. Nous pouvons voir que les après-midis sont les moments de pointe pour les températures plus élevées, que 2026 s’avère être un été moyen ou chaud« , explique le Dr Donal Mullan de l’Université Queen’s, cité par le site d’information The Athletic.

Il préconise un réaménagement complet du calendrier pour éviter les heures les plus chaudes, particulièrement dans les villes les plus exposées comme Miami et Monterrey, mais aussi Philadelphie, Kansas City, Boston et New York.

Le Mondial 2026 censé être le plus grand de l’histoire en termes du nombre de participants – 48 équipes prévues, contrairement aux 32 habituelles – se déroulera entre les États-Unis, le Canada et le Mexique. La Copa America organisée en 2024 sur le sol américain en levée de rideaux avait donné une idée du risque de température extrême, avec plusieurs incidents graves.

Des précédents déjà très inquiétants

Le défenseur uruguayen Ronald Araujo du FC Barcelone avait dû quitter le terrain lors d’un match contre le Panama au Hard Rock Stadium de Miami après avoir signalé des vertiges et une chute de tension artérielle.

« La vérité est que je suis encore un peu étourdi maintenant« , avait-il déclaré après le match, expliquant que le médecin avait diagnostiqué une déshydratation. Deux jours plus tard, c’est l’arbitre assistant Humberto Panjoj qui s’est effondré pendant une rencontre entre le Canada et le Pérou au Children’s Mercy Park de Kansas City.

Positionné en plein soleil, il a dû être évacué sur civière et hospitalisé pour déshydratation. Des incidents survenus malgré des horaires de matchs plutôt adaptés (entre 18h et 21h, heure locale).

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