Transferts : 300 millions pour le Qatar Saint Germain
Échaudés par l’élimination sans gloire ni relief de leur équipe lors des quarts de finale de la Ligue des Champions, les propriétaires qataris du Paris Saint-Germain devraient remettre sérieusement la main à la poche cet été pour renouveler leur effectif et, on peut rêver, passer un cap au niveau continental. Selon les informations de France Football, l’émirat gazier prévoit de dépenser entre 250 et 300 millions d’euros en transfert cet été.
Une somme rondelette qui devrait permettre de compenser les départs plus que probables de Zlatan Ibrahimovic, Maxwell et Thiago Motta, et pourquoi pas imaginer de recruter des remplaçants ayant le niveau pour… remplacer de temps à autre des joueurs blessés ou suspendus. Seul souci… les joueurs de classe mondiale ne semblent pas se ruer pour rejoindre la bande à Laurent Blanc. Manque d’attractivité du championnat de France ? Peut-être, mais le Bayern ne connait pas vraiment ce genre de difficultés et le problème réside sûrement plus dans le manque d’attractivité… du PSG.
Depuis le départ de Leonardo, l’équipe parisienne n’a pas réussi un gros coup sur le marché des transferts à l’exception de Di Maria, qui cherchait un point de chute après son échec mancunien. Les autres recrutements ont été pour le mieux moyens (David Luis, Serge Aurier), voire catastrophiques (Cabaye puis Stambouli). La faute en partie au fair play financier, mais pas que. La preuve en est les difficultés rencontrées ces dernières semaines par l’état-major du PSG pour convaincre des pointures de les rejoindre.
Les pistes Ronaldo et Neymar sont plus des bouteilles jetées à la mer que des possibilités crédibles. Un cran en-dessous, Robert Lewandowski ou Eden Hazard ne semblent pas plus attirés par le challenge parisien même s’ils ont utilisé cette piste cette saison pour mieux pouvoir revaloriser leur contrat.
Reste donc au PSG une seule option : compenser numériquement leurs manques qualitatifs et doubler tous les postes avec des joueurs aux profils ou niveaux similaires. C’est ce que fait depuis plusieurs saisons leur bourreau de Ligue des Champions, Manchester City, l’autre nouveau riche mal aimé des joueurs. Ce n’est certes pas resplendissant, mais eux au moins sont en demi-finale de Ligue des Champions.