Koscielny taille patron

S’il est un bleu qui n’a déçu à aucun moment depuis le début de l’Euro, c’est bien Laurent Koscielny. Impérial, solide, propre, il rassure une défense inquiétante, avec l’absence de Varane et le faible niveau des latéraux. Et si c’était lui la bonne surprise de l’Euro ?

Parce qu’il est discret, intelligent et bien élevé, Laurent Kocielny ne fait pas beaucoup parler de lui en France. Pourtant, il est titulaire indéboulonnable à Arsenal depuis qu’il y est arrivé. Un statut de patron dans un grand club européen, que ses deux anciens rivaux en équipe de France, Raphaël Varane et Mamadou Sakho, n’ont jamais atteint pour l’un, pas encore pour l’autre.

Mis à part un carton rouge idiot sur le match aller de l’Ukraine, qui lui a couté particulièrement cher, (surtout si on se souvient qu’avant cette faute, il était le seul français à surnager sur le terrain), le corrézien a toujours été impeccable en équipe de France, comme partout où il est passé.

Si, aujourd’hui, Deschamps doit regretter de ne pas l’avoir conforté dans sa place de titulaire à la coupe du monde, il a, depuis, bien appris de son erreur. La place du tulliste dans le onze de départ était assurée avant les forfaits en cascade des défenseurs bleus. Et heureusement pour nous.

C’est simple, depuis le début de la compétition, il est le meilleur de l’équipe, le seul a avoir maintenu son niveau constamment. Il tient la baraque en défense, ce qui n’est vraiment pas facile compte tenu des joueurs qui l’entourent. Capable de changer de coté quand Adil Rami a été suspendu, il est la bonne étoile de Didier Dechamps. Sans parler de la propreté de ses relances et du danger permanent qu’il apporte sur le but adverse lors des coups de pied arrêtés…

Avec le Koscielny taille patron que l’on a depuis le début de l’Euro (et accessoirement une équipe au potentiel offensif monstrueux), il ne fait aucun doute que les Bleus vont battre l’Allemagne. Et lorsque les médias célébreront la victoire de Pogba, Payet et Griezmann, il ne faudra pas oublier de remercier celui qui tient la baraque depuis le début de la compétition et qui n’a jamais eu de trou d’air…

 

Crédit photo : Ronnie Macdonald, Flickr (Creative Common)

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